Les zèbres sont avant tout reconnaissables aux bandes contrastées noires et blanches qu'ils portent, bandes qui tendent vers l'horizontale vers la croupe. La plupart des zoologistes pensent que ces rayures agissent comme un mécanisme de camouflage ; il semble également qu'elles soient une protection contre les piqûres de Diptères, ceux-ci étant attirés par des larges zones monochromes ; enfin, certains chercheurs attribuent à ces couleurs un rôle social, la disposition des bandes permettant la reconnaissance des individus entre eux.
Rayures Si le zèbre de Burchell possède de vingt-cinq à trente raies, le zèbre de Grevy en compte environ quatre-vingts et le zèbre des montagnes quarante-trois.
Le zèbre est-il blanc à rayures noires ou un noir à rayures blanches, comme le demande une légende africaine ?
Les raies du zèbre sont absentes au stade fœtal initial qui est totalement noir. Les rayures finissent par apparaître, par bandes d'environ quatre cents micromètres (vingt fois une cellule). Les rayures sont alors d'autant plus nombreuses que l'animal est gros. Elles grandissent ensuite avec lui. Selon J.B.L. Bard, les espèces de zèbres différeraient selon le stade embryonnaire auquel apparaissent les raies. Bard a découvert un zèbre anormal, sans raies. Son pelage noir était parsemé de points blancs, ce qui prouverait que les raies se forment par inhibition de la production de mélanine et que le zèbre est bien un équidé noir à rayures blanches.
Reproduction :La durée de gestation est de douze mois. La femelle s'isole du troupeau pour mettre bas son poulain. Le zébreau peut vivre seul au bout d'un an, puis, deux années plus tard, il rejoint à nouveau ses congénères au sein du troupeau.
Le quagga :Le quagga (Equus (Hippotigris) quagga quagga) était une espèce de zèbre d'Afrique du Sud, beige, rayé seulement sur l'encolure et l'avant du corps. Mis en concurrence avec le bétail domestique des paysans, il fut exterminé au siècle dernier par les Boers, ces colons hollandais implantés en Afrique australe. La viande des quaggas était largement consommée et leur peau tannée pour la confection de sacs. Le dernier quagga sauvage fut abattu en 1878 et l'espèce s'éteignit en 1883, au zoo d'Amsterdam. Il n'en reste aujourd'hui que quelques peaux, des crânes et de rares photographies conservées dans des collections.
La sous-espèce E. quagga burchelli avait la croupe presque exempte de dessins, peuplait le sud du Botswana et l'état d'Orange. L'extension de la colonisation entraîna son massacre et, en 1910, elle avait disparu à l'état sauvage. Le dernier spécimen mourut en 1911 au zoo de Hambourg.