°Ancêtres de l’Equus caballusL'ancêtre du cheval est l’Eohippus, appelé aussi Hyracotherium. Doté de quatre doigts, il vivait dans les forêts, il y a 60 millions d'années, et il évoluait principalement sur ce qui allait être l'Amérique du Nord, mais certains ont immigré vers le Vieux Monde via le détroit de Béring. L'Eohippus était petit — environ 20 cm — et trapu. Il se nourrissait de feuilles, menaient une vie solitaire dans les sous-bois. Il va progressivement évoluer et grandir.
Le réchauffement de la planète a amené la disparition de forêts. Il fallait alors rejoindre la steppe pour survivre. Le successeur de l’Eohippus est le Mesohippus il y a 40 à 50 millions d'années. De 60 cm de hauteur, il n'est plus doté que de trois doigts et d'un sabot pour courir plus vite sur un sol dur. Sa dentition se modifie pour brouter l'herbe et non plus les feuilles. La tête s'allonge. Puis vint le Merychippus il y a 20 à 17 millions d'années av. J.-C., animal de 80 cm de haut. Les deux derniers doigts continuent de s'atrophier. Le Pliohippus, il y a 5 à 2 millions d'années av. J.-C., n'a plus qu'un doigt. Enfin est apparu l’Equus quelques milliers années après. Sa taille atteint 125 à 135 cm. Ses yeux sont disposés sur les côtés pour détecter les prédateurs sur des grandes distances. Le naseau très ouvert permet l'inspiration de grande quantité d'air pour augmenter la vivacité et la rapidité.
°Equus caballusCheval de Przewalski
Trois sous-espèces d'Equus caballus apparaissent :
· Le cheval des plaines d'Europe centrale, ancêtre des chevaux actuels ;
· L'Equus caballus Prjewalski ou cheval de Przewalski, dernière espèce survivante de cheval sauvage. Son territoire d'origine est la Mongolie ;
· L'Equus caballus Gmelini, dont le tarpan européen semblait être l'unique héritier. Il a récemment disparu en temps que sous-espèce pure, mais ses gênes se retrouvent dans de nombreux chevaux européens actuels avec lesquels il a été croisé.
Puis vint l'époque de la domestication.
Des interrogations subsistent sur le cheval de Nangchen. Ce dernier a une petite tête et un cou fin, à la différence du cheval de Przewalski. Avec un dos, des jarrets et des sabots bien dessinés, ainsi qu'une capacité pulmonaire exceptionnelle, le Nangchen, cheval mentionné dans des textes chinois du VIe siècle, a été retrouvé par un anthropologue français au Tibet, à plus de 4000 m d'altitude. L'origine de ce cheval reste encore à établir. Son apparition se situe en Asie centrale. Il a été admis jusqu'ici que le type originel était le Przewalski, dont descendirent le cheval européen primitif dit tarpan, et, plus tard les autres races. La question reste ouverte de savoir si le Nangchen est un descendant du Przewalski, ou bien au contraire, son ancêtre.